Le problème de l’environnement: la réalité et le problème
La définition de l’environnement, ou environnement naturel, est un terme qui inclue toute chose vivante ou non-vivante se trouvant naturellement sur terre ou sur une partie de celle-ci.
Nous avons pendant une longue période été témoin d’attaques répétitives sur l’environnement, puisque les états et les entreprises occidentales ont directement ou indirectement détruits des forêts, des rivières et menacé de nombreux animaux à un tel point que certains espèces sont en voie de disparition, mobilisant ainsi plusieurs organisations pour le bien-être des animaux à recueillir des signatures en signe de contestation. En ces jours, des millions de tonnes de déchets sont expédiés des pays occidentaux industrialisés au soi-disant pays du tiers monde, ce qui est actuellement devenu une affaire lucrative en elle-même. La conséquence en est que les terres et les rivières dans ces pays sont contaminés puisqu’une large partie des déchets sont toxiques, comme les batteries et le plomb. Cela ayant un effet direct sur le système nerveux de l’Homme. Tout ceci a provoqué de nombreux décès parmi les ouvriers et a causé du tort à des milliers d’autres.
Mais le débat sur l’environnement et le climat qui a lieu dans les médias et au sein du monde politique occidental a créé un malentendu induisant la négligence des réels causes concernant l’environnement dans son ensemble. La direction que le débat sur le climat a pris soustrait la focalisation d’autres problèmes environnementaux que le monde rencontre actuellement. Pour cette raison, le débat ne devrait pas être limité au changement climatique et à la réduction de l’émission de carbone. Outre le changement climatique et son impact sur l’Homme, le débat doit se focaliser sur le comportement impétueux qui caractérise les états et entreprises occidentales. Réduire uniquement le CO² tout en contaminant le monde de toute autre manière ne fera pas disparaître le désastre environnemental dont souffre disproportionnellement les pays du tiers monde.
Les discussions et débats scientifiques en cours sur l’effet du comportement des gens ordinaires sont en réalité trompeurs. Nous ne souhaitons pas discuter des faits scientifiques mais il est nécessaire d’attirer l’attention sur le fait que les facultés et organisations scientifiques dépendent du soutien financier de la part d’entreprises afin de financer une grande partie de leur recherche. Ce qui rend la nature et les résultats de cette recherche un sujet de spéculation et de suspicion, tout particulièrement lorsque cela concerne les intérêts de grandes entreprises.
Alternativement, ce qui suit devrait être au cœur des discussions : comment peut-on éviter toute menace environnementale ? Quelles sont les causes des désastres environnementaux dont le monde est témoin ? Qui en est responsable ? Doit-on s’efforcer d’avoir de la croissance économique au détriment de l’environnement ?
La solution d’après la capitalisme
De l’accord de Kyotot au COP15
La question sur l’environnement se transforme dans une question d’offre et de la demande. Ainsi, le système du « Cap and Trade » est une partie intégrale du Protocole de Kyoto et le Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE). Il fait aussi parti du nouvel accord de la conférence du Climat de Copenhague (COP15), si les parties parviennent à un accord.
Selon ce plan, les pays qui ont signé le traité doivent révéler le total de leurs émissions de dioxyde de carbone. Ces pays sont contraints à réduire le nombre rapporté par des pourcentages sur lesquels ils ne sont pas encore d’accord. Cela est atteint en assignant un nombre de quota de CO² aux entreprises des pays respectifs. Ces entreprises sont alors contraintes de réduire leur émission de dioxyde de carbone à travers le temps, ce qui réduit l’émission total du pays au niveau auquel le pays s’est engagé. Les entreprises dans ces pays qui ont signé le traité ont le choix d’utiliser l’entièreté de leur quota ou de se limiter eux-mêmes à moins, dans tel cas il pourront vendre l’excès de CO² sur les marchés internationaux à d’autres entreprises qui ont besoin de plus de quota due à la hausse de production. Donc, le CO² est devenu une marchandise dont le prix est définie d’après le principe de ‘l’offre et de la demande’. L’ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, Nicholas Stern avait commenté sur le système du « Cap and Trade » en disant : « La plus grande défaillance de marché que le monde n’ait jamais vu ». Ces accords climatiques ont légué aux forces du marché la résolution du problème environnemental, comme clairement stipulé dans le traité de Kyoto et de SEQE-UE, donnant ainsi le droit aux entreprises de polluer.
Les mécanismes du système « Cap and Trade » qui sont une partie de l’accord de Kyoto et de SEQE-UE, et aussi les mécanismes du ‘Programme de pluie acide’ aux États-Unis, ont comme objectif de privatiser les droits de propriété de polluer, ce qui est bénéfique pour la majeure partie des industries et des pays polluant (en Occident).
Nicholas Stern précise que « le fondement du commerce d’émissions est d’assigner des droits de propriété aux émetteurs et puis permettre l’échange de ces droits de propriété. » Le problème a par ce biais pris des nouvelles dimensions puisque la pollution est devenue un droit que l’on peut acquérir et vendre à travers des entreprises privées. Les accords mentionnés ci-dessus ont donné aux sociétés qui causent la pollution les droits de polluer, et cela sans aucun coût.
Sur base de ce qui précède, le CO² est converti en une marchandise avec son propre marché, appelé le marché du dioxyde de carbone. D’après un rapport publié par le site web pointcarbon.com, les émissions de CO² ont augmenté de 1,6 milliard de tonnes en 2006 jusque 2,7 milliard de tonnes en 2007, c.à.d. un hausse de 68%. La vente des quotas de CO² ont augmenté d’une façon significative en cette même période. En 2006, le vente s’élevait à un total de $ 33 milliards, et en 2007 il s’élevait a un total de $ 60 milliard, c.à.d. une augmentation de 80%. De ce fait,l’échange de quota de CO² continue à croître malgré la récession globale (à l’époque). Par conséquent, il n’est pas surprenant que les entreprises occidentales qui sont responsables de la pollution plébiscitent ce système qui leur garantie gratuitement les droits de propriété de polluer et donc le droit de les échanger.
Le système « Cap and Trade » a sécurisé des droits de propriétés aux entreprises occidentales les plus riches et les plus puissantes. Le système capitaliste est donc parvenu à organiser la propriété du droit de polluer tout comme elle a organisé le droit d’extraire le pétrole, le charbon et autres ressources naturelles, menant à une accumulation de ces ressources parmi les riches et les plus influents. A partir de cette organisation, le système du droit de pollution peut mener au monopole, servant uniquement les entreprises occidentales et provoquant le plus grand dommage environnemental.
L’exagération dans l’estimation des quotas
La distribution des quotas dont jouissent certains pays en particulier sont souvent caractérisé par de l’exagération, ce qui mène a un surplus de quota de CO² affecté aux entreprises. Par exemple, dans en République Tchèque en 2005 la grosse entreprise CEZ a reçu un tiers des quotas de CO² des 97,6 millions de tonnes que l’état distribue. En 2004, le volume d’émissions de CO² en République Tchèque était de 90 millions de tonnes, ce qui a garanti au pays un profit de $ 187 millions en conséquence de la vente de quotas CO² lorsque les prix étaient élevés et lorsque les prix ont chuté, ils rachetèrent les quotas afin de hausser leur production de charbon.
Voici donc la réalité de toutes les nations ayant ratifié l’accord de Kyoto et de SEQE-UE et d’autres accords similaires. Par conséquent, même lorsque les entreprises investissent dans de nouvelles technologies afin de réduire les émissions en CO², le total des émissions en CO² ne va pas diminuer, puisque les entreprises qui ont un excès de quota en CO² vont les vendre à d’autres entreprises qui vont les utiliser afin de pouvoir hausser leur pollution. Il est donc trompeur de représenter le problème comme un problème de consommation, et il est trompeur d’argumenter qu’une réduction de la consommation en énergie des consommateurs va réduire les émissions en CO² causé par l’électricité. L’explication en est que l’excès des quotas en CO² pour la pollution seront vendus à d’autres pays qui dépendent du charbon dans leur production d’électricité. Réduire le problème du climat à une question sur les agissements des consommateurs est une tentative de la part des politiciens et entreprises occidentales de fuir toute responsabilité.