la prescription sur prier en dehors du délai
Accomplir la prière est l’un des cinq piliers de l’islam et l’un des principaux devoirs de la vie du musulman. Le Messager d’Allah (saw) a dit:
«L’Islam repose sur cinq piliers: témoigner qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et que Muhammad est Son messager; accomplir la prière; s’acquitter de la Zakat; accomplir le Hajj et jeûner durant le mois du Ramadan. »(Boukhari, Mouslim).
Et il ﷺ a dit: «Le premier sur quoi les gens seront interrogés le Jour du Jugement est la prière » (Ahmad, Abou Dawoud, An Nisa’i, Al Hakim).
En plus du devoir de la prière, l’islam a déterminé comment accomplir celle-ci. Le Messager d’Allah ﷺ a dit: «Priez comme vous me voyez prier» (Boukhari).
Et pour finir l’Islam a aussi déterminé le moment où les prières doivent être accomplies. Allah (swt) dit:
« La prière demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés. » (Sourate 4 Verset 103)
Et le Messager d’Allah ﷺ a dit: «Le temps de Dohr est quand le soleil a atteint son apogée et la longueur de l’ombre d’un homme est égal à sa hauteur jusqu’à ce que le temps de ‘Asr vienne. Le temps de ‘Asr est jusqu’à ce que le soleil n’ait pas viré au jaune. Le temps du Maghreb dure jusqu’à ce que le crépuscule ait disparu. Le temps pour ‘Isha est de la moitié de la nuit. Le temps pour Soebh [fajr] dure de l’aube jusqu’au moment le soleil n’a pas encore commencé à se lever à l’horizon. Lorsque le soleil se lève, cessez de prier, parce qu’il se déplace entre les deux cornes du Sheytaan. « (Muslim).
Ce sujet ne concerne pas, le voyageur qui combine les prière de Dhor et de ‘Asr ou qui combine Maghrib avec ‘Isha comme a permis Allah (SWT). Non plus la personne qui fut induite à oublier de prier par le Sheytaan le Maudit et dépasse ainsi l’heure de celle-ci mais qui par la suite se rappelle et se hâte à l’accomplir dans les plus bref délais possible. Ni la personne qui était profondément endormie, n’entends pas son réveil et dépasse l’heure proscrite pour celle-ci mais une fois réveillée prie sans tergiverser .
Le sujet concerne la personne qui n’accompli pas sa prière ou ses prières quand le temps est venu et qui choisit de laisser passer l’heure proscrite pour celle(s)-ci. Par exemple celui qui ne prie pas au travail ou à l’école. Il choisit d’attendre de rentrer à la maison pour effectuer les quatre rak’aat pour Dohr et quatre rak’a pour ‘Asr, bien que le temps déterminés pour ces deux soit déjà écoulé.
Comme indiqué, le temps de la prière n’est pas libre dans l’Islam. Ainsi il n’y a vraiment quelque chose comme « rattraper » la prière. Si le temps déterminé pour une prière passe sans que l’on ait prié, nous avons manqué cette dernière. L’exécution d’une prière plus tard, après donc le lapse de temps stipulé pour celle-ci par Allah (swt), ne change rien car dans les faits une prière est manquée si l’on choisit de prier en dehors du délai prescrit.
Quant à ceux qui choisissent de prier en dehors du temps que le Messager d’Allah (saw) il faut leur rappeler ceci: « entre une personne et le koufr il y a son mépris de la prière. » (Mouslim). Les savants ont divergés d’opinion sur la signification précise de ce hadith.
La plupart des savants ont dit que si une personne nie l’obligation de la prière elle aura abandonné l’islam mais si elle ne remplit simplement pas l’exigence, c.à.d. accomplir sa prière alors la personne est un faasiq (pécheur). D’autres savants pensent cependant que le hadith indique que la personne qui n’accomplie pas la prière et l’islam est tombé dans le koufr (mécréance). Au vu du sujet que nous traitons savoir lequel des points de vue est le plus fort n’a pas d’importance. Le fait que les savants traitent la question du délaissement de la prière comme une question de croyance ou mécréance démontre que le sujet est grave !
Le verdict sur retarder la prière est clair: cela est interdit.
Le « retard » de la prière est un sujet lié à la situation dans laquelle les musulmans se trouvent en Europe en général. L’islam et les musulmans sont déjà soumis depuis de nombreuses années a des diffamations et insultes de tout genres ainsi qu’a une augmentation de la haine en vers l’islam et les croyants. L’une de ces hostilités est le fait que de nombreuses écoles et lieux de travail fréquentés par les musulmans, interdisent une chose aussi saine et pure de bonté que la prière à Allah (SWT). Comment donc faire face à cette question ?
Tout d’abord, le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Il n’y a pas d’obéissance dans la désobéissance à Allah. » (Bukhari, Muslim). Le musulman ne doit pas quitter la prière parce que les gens font pression sur lui ou essayent de le forcer à le délaisser. Le musulman doit trouver une solution si les gens veulent le priver des prières qu’Allah (swt) lui a incombé.
Le musulman doit d’abord essayer de discuter de la question avec ceux qui tentent de l’empecher sans pour autant sous la forme d’une demande d’autorisation voir même de mendicité, mais simplement en précisant qu’un musulman n’a pas le choix en la matière. Cette prière doit avoir lieu à des moments bien précis.
De plus, le musulman doit essayer de balayer les objections sous couvert d’une difficulté de la mise en pratique des prières quotidiennes que celui qui veut l’empcher des les faire peut essayer de faire valoir. Il convient donc de préciser que la prière exige peu de temps; qu’elles ne doivent pas nécessairement être éffectuées dans une chambre décorée spécialement mais qu’elles peuvent être accomplies dans la plupart des endroits; que cela est un rituel modeste qui ne devrait déranger personne; qu’il y a un certain degré de flexibilité en ce qui concerne le moment où l’on effectue sa prière permettant ainsi au musulman de choisir le moment approprié etc.
Ainsi ceux et celles qui essayent de mettre des barrières aux musulmans tout en sachant qu’il n’y a pas de réelles objections pratiques, démontrent que leur effort est de contrecarrer l’Islam et a réalisation de sa pratique aux musulmans. C’est un effort a pousser les musulmans loin de ce qui plaît à Allah (swt). Les musulmans savent donc qu’ils sont face à un choix: soit plaire à Allah (swt), soit plaire à celui qui essaie de le contrecarrer dans sa pratique de l’Islam. Cette prise de conscience devrait être suffisante pour que le musulman aie la force de choisir le bonne voie, à savoir la recherche du plaisir d’Allah (swt) en tenant à ce qui Lui (swt) plaît.
Confrontés a de telle situations le musulman se doit trouver une autre solution même si c’est fréquenter une autre école ou chercher un lieu de travail où il lui sera permis de prier. Que les musulmans eux-mêmes ne soient pas induits en erreur dans ces situations par le Diable maudit, qui murmure le doute en nous ainsi : « il est trop difficile et que le délaissement de la prière est la solution». Car Allah (swt) dit :
« Et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue favorable. » (Sourate At Talaq 65: 2)
En d’autres termes, celui qui tiens bon aux lois d’Allah swt dans la difficulté, Il swt lui viendra en aide. Car Allah (swt) est le Tout-Puissant, l’Omnipotent.