Les obligations du musulman en occident 1/5 (introduction)
Le musulman doit dans chaque acte et dans toutes les circonstances se conformer aux préscriptions divines. Allah (swt) dit :
« Non, par ton Seigneur, ils n’atteindront pas la plénitude de la foi tant qu’ils ne t’auront pas fait juge de leurs différends et qu’ensuite ils n’éprouveront plus aucune réticence à l’égard du jugement que tu auras prononcé et s’y soumettront sans réserve » (Sûrate an-Nisâ’ 4 ; verset 65)
C’est pour cela que nous allons laissez-passer à la revue certaines préscriptions divines qui doivent être observées et prises comme guidée pour organiser la relation entre le musulman qui vit en Occident et les occidentaux.
Ces jugements sont fondés sur ce qu’on appelle dans le fiqh : amân (pacte de protection). Comme il est permis à un non-musulman de rentrer en dâr al-islam avec un pacte de protection, il est aussi permis (djâiz) au musulman de rentrer en dâr al-kufr avec un pacte de protection. Quand un musulman rentre dans un pays occidental, il est obligé (wâdjib) de se tenir aux conditions du pacte de protection (amân).
La preuve en est la parole d’Allah (swt) :
« Et respectez vos engagements car de ceux-ci il vous sera demandé des comptes » (Sûrate al-Isrâ’ 17 ; verset 34)
À titre d’éloge porté à ceux qui remplissent leurs engagements, Allah dit :
« …Ceux qui tiennent les engagements conclus… » (Sûrate al-Baqara 2 ; verst 177)
Et Il (swt) dit :
« Soyez fidèles à votre pacte une fois celui-ci conclu avec Allah,… » (Sûrate an-Nahl 16 ; verset 91)
Et le Messager ﷺ a dit :
«Il est permis aux musulmans de poser des conditions comme bon leur semble » (Bukhärï)
Et Kathir Ibn ‘Abdullah Ibn ‘Amrû Ibn ‘Auf al-Muzani rapporte d’après son père, d’après son grand-père, que le Messager ﷺ a dit :
« La réconciliation entre les musulmans est permise sauf celle qui rend le licite illicite et vice-versa ; et il est permis aux musulmans de poser des conditions selon leur choix sauf une condition qui rend le licite illicite et inversement » (Tirmidhî)
D’après ‘Abdullah Ibn ‘Umar, le Messager ﷺ a dit :
« À chaque perfide (traitre) on hissera un étendard au jour de la Résurrection qui le démarque » (Bukhâri)
Et d’après Abû Sa’îd, le Messager ﷺ a dit :
« À chaque perfide on hissera un étendard au jour de la Résurrection autant de la gravité de sa perfidie. Certes, oui ! Il n’est pas de plus effrayant que la trahison des gouvernants » (Muslim).
Les prescriptions (ahkâm shar’iya) en vigueur concernant cette question, sont les suivantes :
- L’inviolabilité de leur propriété. Il est interdit (harâm) de voler leurs biens, les usurper, les détourner ou les duper. De là, lorsque quelqu’un les dénue d’une certaine propriété, celle-ci doit leur être rendue, parce que dans la dépossession la personne est assurée pour ce qu’il lui fut enlevé. Notamment l’interdiction de voyager, comme le voyage sans ticket.
- L’inviolabilité de leur sang. Il est harâm de les tuer ou de les maltraiter. Notamment les déranger ou de les obstruer.
- L’inviolabilité de leur honneur. Il est interdit d’encourir leurs femmes à des allusions ou des requêtes. Il est interdit de leur porter quelque préjudice physique ou moral.
- L’inviolabilité de leur religion. Il est interdit d’injurier leur religion ou d’endommager leurs lieux de culte…
- Vivre ensemble de la meilleure façon possible et bien les traiter et les féliciter dans leur moments de joie et participer à leur deuil tant qu’il n y a pas de péchés (ma’siyya ou ithm).
- Il est interdit de leur mentir ou les tromper et les induire en erreur pour atteindre un certain intérêt.
Voici quelques préscriptions divines mises en place par l’islam pour le musulman qui entre dans un pays (dâr) avec un contrat de sécurité (amân). Elles ont été établies et fixées dans les livres de la jurisprudence (fiqh). Elles se reposent sur la preuve légale (jugement divin) à laquelle on est tenu de se conformer. Il est bien de rappeler ici que, la raison pour laquelle nous évoquons ces prescriptions est motivée uniquement par hukm shar’i qui fait seul autorité et rien d’autre en dehors de lui.
Ce n’est ni l’intérêt propre et le profit de ce bas-monde ni la peur de l’Occident, ont été pris en compte lors de notre recherche de la préscription divine relative au sujet, parce que la crainte n’est que d’Allah (swt) et pour nul autre. Allah (swt) a dit :
« … Ne craignez donc pas les gens, mais craignez Moi. Et ne vendez pas Mes enseignements à vil prix… » (Sûrate al-Mâida 5 ; verset 44)
Ce texte est un extrait du livret publié par Hizb-ut-Tahrir Europe: ‘l’émigration des musulmans vers les pays de l’occident’