la recherche d’une quelconque forme d’avantage ou d’intérêt dans un système en faillite, pourquoi le devrions-nous ?

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Macron engage une lutte contre l’islam radical.

La récente chasse aux sorcières en France contre les musulmans n’est qu’une des nombreuses formes d’expressions de haine de son histoire contre l’islam et les musulmans. Le sang des musulmans est toujours sur leurs mains alors qu’ils chantent leur slogan vide de sens : « Liberté, égalité, fraternité ».  C’est bien de derrière cette mascarade qu’ils colonisent, massacrent et oppressent autrui. Néanmoins, quand arrive les élections, certains musulmans sont leurrés en votant pour des partis laïques au  sein d’un système laïque dans l’espoir d’un soulagement ou d’un avantage pour les communautés musulmanes. Au-delà de la perspective shar’i de ce thème, est-ce véritablement raisonnable d’un point de vue réaliste ?

L’idée principale de la philosophie occidentale des Lumières et de la laïcité est son opposition à toute ingérence du Divin dans la législation ou l’organisation de la vie.  Les différentes religions et ses adeptes sont tolérés aussi longtemps que leurs croyances soient apolitiques et fondent dans le système laïque.

Le cas échéant, il est demandé aux fidèles de changer de religion ( cf. La demande d’un islam libéral) et de s’assimiler dans la culture laïque dominante. Cela indifféremment si les adeptes ne travaillent pas pour un changement sociétal et respectent la loi dans la sphère publique.

Cela est dû car la précondition afin d’être accepté par un état laïque est non seulement de respecter la loi mais également de croire aux valeurs laïques et d’y être loyales. En d’autres mots : la laïcité n’est pas le synonyme de leur banal slogan ‘ Liberté, égalité, fraternité’  mais bien une forme d’assimilation.

C’est pour cela que les émotions des gens sont délibérément agitées envers l’islam afin de justifier leur politique répressive et discriminatoire ; quand le jugement légal s’oppose à leur politique, ils la  changent ou l’adaptent tout simplement. Tout comme les païens de l’Arabie du temps du Prophète (saws) qui adoraient des idoles façonnées de leurs mains et qui lorsqu’ils avaient faim, les mangeaient.

Ils forcent même les musulmans à accepter la diffamation de notre bien-aimé Prophète (saws) et ont lancés des initiatives afin de ‘changer’ le Noble Coran et de créer un ‘islam français et libéral’.

Cette mentalité laïque radicale est devenue commune à toutes les nations occidentales dans leur lutte face à l’islam et les musulmans. Dès lors, l’idée d’un ‘état neutre’ face aux religions et groupes dans la société et l’inclusivité de toutes sans différences de contexte est apparue clairement être un mensonge majeure.

Alors que tout cela se déroule, comment est-il possible pour les musulmans vivant en Occident d’attendre un quelconque avantage pour les communautés musulmanes en s’impliquant dans la vie politique de ce système en faillite et ouvertement anti-islam ?

Le plus triste est que, encore et encore, les musulmans ont été égarés concernant leur participation politique et vote dans ce système laïque. Dans les cas de la France, les musulmans ont voté massivement pour le candidat ‘modéré’ centriste, l’actuel président Emmanuel Macron, ayant eu peur de l’arrivée au pouvoir de la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen.

Avant les élections, Marine Le Pen avait fait campagne contre les ‘prières de rue’ les décrivant comme un ‘invasion de l’islam ‘ et avait ordonné de faire des razzias dans toutes les mosquées à travers la France.

Au moins 73 mosquées et écoles privées islamiques ont été fermées par les autorités à travers la France depuis janvier dans un pari de contrer l’islam radical.

Avant les élections, Macron avait nommé le parti de Le Pen, ‘le parti de la haine’ et a dit ‘ je n’accepterai pas qu’une personne soit insulté parce que musulmane’. Il s’est maintenant assuré que les caricatures soient projetées sur un bâtiment gouvernemental. Il a même ordonné la fermeture de la Grande Mosquée de Pantin parce qu’elle avait partagé une vidéo dénonçant les caricatures du Prophète (saws).

Le Pen a nommé les musulmans comme étant ‘un danger mortel’ pour la France. Macron l’a accusé de diviser la France et de provoquer une guerre civile. Maintenant Macron déclare que l’islam est en crise et désire combattre les musulmans tout en les nommant d’islamistes séparatistes.

Même l’organisation sans but lucratif, le Collectif contre l’islamophobie en France ( CCIF) qui recensent tous les actes islamophobes est sur la liste des organisations devant être dissoute.  Un paragraphe remarquable dans le rapport annuel du CCIF de 2016 dit :

«  En plus de sa présence au sein de l’ECOSOC associé à l’ONU, le CCIF soumet chaque année ses données à l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ( OSCE) qui l’utilise pour son rapport annuel des actes de haine. Le CCIF participe également annuellement aux conférences du Département des institutions démocratiques et du Droits de l’homme (DDHIR) dans lequel les avancées (ou régressions) des droits humains sont examinés. 57 pays y participent notamment la France. »

Dès lors, même si les organisations musulmanes travaillent au sein de ce système laïque, elles ne sont pas tolérées et sont vouées à être dissoutes. Ceci est le message de la France et d’autres pays occidentaux aux musulmans.

L’ironie est que Macron est arrivé au pouvoir par les votes des musulmans. Ceci les rend tristement associé à la campagne de haine contre l’islam. Sachant cela, comment pouvons-nous être berné encore et encore à participer au sein de ce système en faillite, qui considère l’islam comme un ennemi, pour obtenir un avantage ou autre pour la communauté musulmane ?

Okay PALA

Représentant médiatique du Hizb ut Tahrir Pays-Bas

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