Les failles de la théorie de l’évolution.

2467
0
Partager:

La théorie de l’évolution est devenue la norme de facto utilisée en Occident, et au-delà, pour expliquer l’existence de la création et de la vie, décrit comme rationnelle et scientifique. A l’inverse, toute autre explication concernant l’existence de la vie est considérés comme irrationnelle, arriéré et témoignant de l’ignorance évidente des croyances religieuses.

En d’autres termes, les différents antagonistes du débat son généralement présentés sous deux camps : le camp « scientifique » et progressiste qui épouse les vertus de LA théorie, et l’autre qui serait « non-scientifique » qui se cramponne a des explications dépassées telles que l’existence d’un créateur.

Cette théorie promus et enseignée profusément comme un fait, tout en niant les théories qui incluent l’existence d’un créateur, ont des conséquences graves pour les musulmans en Occident. Elle stimule la confusion dans l’esprit de jeunes musulmans concernant leur Aqida pour laquelle Allah demande d’atteindre la certitude (al yaqîn). Particulièrement, le langage complexe et alambique utilisé pour décrire la théorie de l’évolution y ait pour quelque chose.  

Il est donc impératif que les musulmans comprennent les fondements de cette théorie et prennent connaissances des défaillances qu’elle comporte pour expliquer l’origine de la vie.

Qu’est-ce que la théorie de l’évolution ?

La théorie de l’évolution darwinienne est décrite comme étant le processus de changement que les organismes subissent en réponse à leur environnement pendant une certaine période de temps, ce qui entraîne la formation d’espèces nouvelles et complétement différentes. Elle suggère que la vie sur terre à commencer à partir d’un organisme unicellulaire qui a évolué en un organisme multicellulaire, puis en des organismes plus complexes grâce à un processus de régénération spontanée pour produire la grande variété d’espèces que l’on retrouve sur terre aujourd’hui. 

Les idées qui sous-tendent la théorie de l’évolution comprennent :

  1. La sélection naturelle
  2. L’adaptation à l’environnement  et hérédité
  3. La mutation génique

L’adaptation à l’environnement et hérédité

Elle consiste en une variation qui se manifeste sous formes de légères différences dans les caractéristiques que nous pouvons observer entre les êtres au sein d’une espèce. Ces variations peuvent être le résultat de l’environnement (le teint halé par exemple)  ou être héritée (couleur des yeux et couleurs des cheveux). Les variations héréditaires sont le fruit des différentes combinaisons de gènes des parents transmis aux générations suivantes.

Un certains nombres de scientifiques utilisent à tort l’idée de variation au sein des espèces pour soutenir la notion d’évolution d’une espèce vers une autre espèce. Par exemple, lors du voyage de Darwin à travers le monde à bord du HMS Beagle, il a visité les îles Galápagos et étudié la variété des pinsons. Dans le livre de Darwin, «  Le voyage du Beagle  » (1839), il écrit: « En observant cette graduation et la diversité de structure dans un petit groupe d’oiseaux étroitement apparentés, on pourrait réellement imaginer qu’à partir d’une pauvreté originale d’oiseaux dans cet archipel, une espèce a été sélectionnée et modifiée à différentes fins ».

Une discussion a eu lieu entre Darwin et d’autres naturalistes à son époque pour savoir si les pinsons étaient de la même espèce avec des variations dont ils ont hérité ou s’ils ont évolué en espèces complètement différentes. Les scientifiques à l’appui de la théorie darwiniste considèrent que les pinsons ont évolué en différentes espèces grâce à la sélection naturelle.

Sélection naturelle

La sélection naturelle est décrite par les scientifiques darwinistes comme un processus par lequel l’évolution se produit. En raison de variations génétiques, certains animaux ont des caractéristiques qui les rendent mieux adaptés à leur environnement (par exemple, le camouflage). La nature ‘préfère’   les animaux mieux adaptés à leur environnement, car ils pourront survivre et se reproduire afin de transmettre les mêmes caractéristiques à leur progéniture, tandis que ceux qui sont moins ‘adaptés ‘ à leur environnement mourront plus tôt et deviendront ainsi moins commun. L’exemple du papillon de nuit poivré illustre ce propos ;

a. Lorsque les régions nouvellement industrialisées de la Grande-Bretagne ont été polluées au XIXe siècle, la fumée a tué les lichens poussant sur les arbres et noirci leur écorce.

b. Les papillons de nuit de couleur gris clairs, qui avaient été bien camouflés auparavant lorsqu’ils se posaient sur des troncs d’arbres, sont devenus très visibles. Les papillons de nuit gris foncés, étaient à présent maintenant mieux camouflés sur le fond noir.

c. Les papillons gris foncé étaient plus en mesure d’éviter la prédation par les oiseaux et ceux qui étaient gris clair se distinguaient désormais comme des cibles faciles pour leur prédateur.

Cet exemple apporte une explication plausible de la façon dont l’environnement peut influencer la constitution génétique d’une espèce et illustre comment la sélection naturelle a provoqué un changement dans la population de papillon de nuit britannique. Cet exemple est souvent cité comme un cas d’évolution en action, mais en réalité il ne s’agit que d’un changement très superficiel de la couleur des ailes – les deux types de papillons font partie de la même espèce et existaient tous deux avant la révolution industrielle.

La sélection naturelle ne peut modifier qu’à une petite échelle les caractéristiques d’une espèce, car elle sélectionne et choisit simplement entre les variations génétiques normales qui se trouvent déjà dans les êtres qui composent l’espèce. Ces variations naturelles ne suffisent pas à produire une évolution à grande échelle. Afin de rendre compte des changements majeurs nécessaires au maintien de la théorie actuelle de l’évolution, il faut que plusieurs mutations se produisent et s’accumulent dans l’ADN au fil des générations, et ce n’est qu’alors qu’il produira de nouvelles caractéristiques dans l’organisme, de manière à le changer en une espèce différente. Cependant, s’appuyer sur des mutations génétiques comme base de l’évolution est problématique.

Mutations géniques

La mutation est le processus de changement génétique aléatoire. Toutes les cellules d’un organisme transportent du matériel héréditaire sous forme de gènes. Au fur et à mesure que le corps grandit, de nouvelles cellules sont créées avec un matériel génétique identique. Parfois, l’ADN fait des erreurs en reproduisant le code génétique. Cette erreur lors de la réplication de gènes s’appelle une mutation génétique. Environ 5% de l’ADN contient le matériel héréditaire appelé gènes (région codante) et 95% sont connus comme les régions non codantes. Cela signifie que pour avoir un impact sur les caractéristiques physiques des organismes, des mutations au cours de la mitose devraient se produire sur les gènes (5% de l’ADN) pour lesquels les chances sont assez minces. Les facteurs qui peuvent affecter le taux de mutations génétiques consistent principalement à l’exposition aux rayonnements et aux produits chimiques dangereux.

La théorie darwiniste moderne jette les bases du changement évolutif par mutations génétiques. Le problème ici est qu’une écrasante majorité des mutations génétiques sont mortelles pour l’organisme, ce qui entraîne des organismes déformés, malades et affaiblis. Des études récentes confirment que 99,99% des mutations génétiques tuent les cellules vivantes. De nos jours, il existe une augmentation des sources de mutation dans notre environnement, telles que les radiations. Alors, pourquoi ne voyons-nous pas des changements évolutifs majeurs se produire tout autour de nous? Nous pouvons être témoins des effets des mutations chez les humains suite à l’empoisonnement aux radiations à Hiroshima, Nagasaki et Tchernobyl – c’est-à-dire une litanie de mort, d’invalide et de malade.

Même si hypothétiquement, de telles mutations génétiques ont entraîné une amélioration des caractéristiques physiques des organismes, les mutations doivent avoir lieu dans les cellules sexuelles afin d’être transmises à la progéniture, ce qui réduit encore les chances qu’elles soient une source durable d’évolution. Et une question encore plus fondamentale  se pose ; d’où vient le premier organisme unicellulaire qui s’est répliqué, qui a muté et qui a évolué en de nombreux organismes multicellulaires?

Les preuves défaillantes pour soutenir l’évolution

  • Comparaison de l’ADN

La spéciation est le processus par lequel une seule espèce ancestrale se divise en deux ou plusieurs espèces différentes. Par exemple, la théorie darwiniste affirme que les humains et les singes ont un ancêtre commun, tout comme nous pouvons partager avec nos cousins ​​une grand-mère commune. Certains de nos ancêtres ont évolué pour devenir des singes et les autres ont évolué vers des hominidés (hybride singe-humain), des Néandertaliens puis des Homo sapiens (humains). Les auteurs de cette théorie affirment que si nous remontons suffisamment loin, nous pouvons retracer toute la vie sur Terre jusqu’à un ancêtre commun, dont la progéniture s’est séparée et a évolué vers toute la diversité de vie que nous observons aujourd’hui.

La preuve qu’ils utilisent pour soutenir que les humains et les singes, et de manière générale toutes formes de vie sur terre, sont liée de par les similitudes au niveau de l’ADN que partagent les différentes espèces. En comparant l’ADN et en reliant les phénomènes de spéciation dans le temps, les darwinistes tentent de déterminer l’endroit où les différentes espèces s’inscrivent dans «l’arbre généalogique» évolutionnaire. Par exemple, 98% de l’ADN humain est identique à celui d’un chimpanzé, alors que pour la comparaison avec la souris ce taux est de 85%. Par conséquent, il est supposé que, dans l’arbre généalogique, les humains se sont séparés des chimpanzés plus tardivement que les autres mammifères (comme les souris), et nous sommes donc plus étroitement liés aux chimpanzés.

La correspondance au niveau de l’ADN confirme également que les humains partagent 60% de notre ADN avec les mouches des fruits et 50% avec les bananes. En fin de compte, toute vie sur Terre partage des caractéristiques similaires et notre ADN dispose la même structure et utilise le même code de quatre lettres du code génétique. Les scientifiques préférant la théorie darwiniste ont pris cela comme preuve que toute forme de vie est liée et que nous venons tous d’un seul  ancêtre commun. Cependant, ce n’est qu’une hypothèse. Nous pourrions également affirmer que cela est une preuve que toute forme de vie provient de la même source, c’est-à-dire qu’elles ont le même Concepteur ou Créateur.

  • Les fossiles

Les darwinistes préconisent souvent les fossiles comme étant une preuve majeure de l’évolution, mais la vérité est qu’ils ne soutiennent pas la notion selon laquelle les espèces ont évolué vers d’autres espèces. En fait, les scientifiques savent qu’il existe d’énormes lacunes dans le registre de fossiles et que de nouvelles espèces apparaissent sans lien intermédiaire avec une espèce différente. Commentaire de Case & Stiers:

«Bien que les archives fossiles apportent une contribution extrêmement importante à la théorie de l’évolution, cette source de données pose des questions qui se sont avérées être une source d’embarras pour les théoriciens de l’évolution».

Si l’évolution est un processus continu, nous devrions être capables de voir plusieurs formes intermédiaires tout autour de nous et dans les inventaires fossiles. Au contraire, les caractéristiques au sein des espèces sont clairement définies et faciles à classer. Darwin n’a pas fourni d’explication plausible:

« Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d’innombrables formes de transition ? Pourquoi tout n’est-il pas dans la nature à l’état de confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ? » (Darwin Charles, L’Origine des espèces, 1859)

Pour tenter de résoudre ce dilemme, les scientifiques ont récemment proposé un modèle d’évolution légèrement différent appelé «équilibre ponctué». Il rejette l’idée darwiniste d’une évolution progressive et cumulative et soutient que l’évolution s’est plutôt déroulée par grands «sauts» discontinus. Malheureusement pour les partisans de cette théorie, Niles Eldredge et Stephen Gould (paléontologues américains), leur propre théorie est en faillite – car d’une part, elle entre en conflit avec l’idée que les gènes ne peuvent pas subir de mutations radicales.

Utiliser les preuves de fossiles comme preuve de l’évolution est encore plus problématique. Un examen plus approfondi des archives fossiles suggère en fait des preuves de l’argument opposé – la création. Par exemple, l’une des couches les plus anciennes de la terre dans laquelle des fossiles de créatures vivantes ont été trouvés est celle du Cambrien, qui a un âge estimé entre 500 et 550 millions d’années. Les créatures vivantes trouvées à cette époque semblaient émerger tout d’un coup dans les archives fossiles et étaient déjà des invertébrés complexes tels que les escargots, les vers de terre et les méduses – et il ne semblait y avoir aucun ancêtre. Cette vaste mosaïque d’organismes vivants, composée d’un si grand nombre de créatures complexes, est apparue si soudainement que cet événement miraculeux est appelé «explosion cambrienne» dans la littérature géologique. Comme le fait remarquer Richard Dawkins lui-même:

 «Les strates de roches cambriennes, datant d’environ 600 millions d’années, sont les plus anciennes dans lesquelles se trouvent la plupart des principaux groupes d’invertébrés. Et nous en trouvons beaucoup déjà dans un état avancé d’évolution, la toute première fois qu’ils apparaissent. C’est comme s’ils venaient d’être plantés là-bas, sans aucune histoire évolutive. Inutile de dire que cette apparition de plantations soudaines a ravi les créationnistes. »

La question de l’origine de la vie :

La théorie de l’évolution suggère que la vie a commencé par un accident à travers un processus appelé « génération spontanée ». En d’autres termes, la création de la vie n’est pas de mise – c’est juste arrivé de la sorte.  Ainsi, une collection de composés organiques ont acquis l’attribut de vie. Chose qui ne peut être expliqué par les scientifiques. En fait, Fred Hoyle, un mathématicien et astronome anglais bien connu, qui défend la  théorie de l’évolution, a fait l’analogie selon laquelle les chances de formation spontanée de la première cellule étaient comparables à la possibilité qu’une tornade balayant un dépotoir puisse assembler un Boeing 747 à partir des matériaux présents.

Sur la question de l’origine de la vie, le scientifique français Louis Pasteur et le biologiste Francesco Redi ont soutenu que la vie ne pouvait provenir que d’une vie antérieure. Si tel était le cas, alors comment la première cellule a-t-elle reçu sa vie ?

Selon le professeur de mathématiques appliquées et d’astronomie de l’University College (Cardiff, Pays de Galles), Chandra Wickramasinghe :

« La probabilité de l’apparition de la génération spontanée de la vie à partir de matière inanimée est de un à un nombre avec 40 000 zéros après elle… C’est assez grand pour enterrer Darwin et toute la théorie de l’évolution. Il n’y avait pas de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur aucune autre, et si les débuts de la vie n’étaient pas aléatoires, ils devaient donc être le produit d’une intelligence intentionnelle. »

Cela confirme que la probabilité que la vie émerge d’elle-même est pratiquement inexistante. Par conséquent, tous les objets inanimés, y compris l’ADN, dépendent de quelque chose qui leur confère leurs propriétés vitales. C’est celui qui a créé la vie dans toutes ses complexités en premier lieu- Allah سبحانه وتعالى.

L’évolution avec tous ses défauts a été vendue aux gens comme un fait, entrant dans le programme d’éducation des sciences dès le plus jeune âge. Cette approche a entraîné l’endoctrinement de millions de personnes avec de fausses idées. Les musulmans doivent avoir une solide compréhension de ce qu’est cette théorie et comprendre quels aspects de celle-ci sont bien établis dans la réalité, tels que la sélection naturelle et la variation, qui ne sont pas en contradiction avec l’Islam et l’existence d’un Créateur. Mais nous devons également être armés pour réfuter les aspects fortement imparfaits de l’évolution qui tentent d’expliquer l’origine de la vie et de prendre garde contre l’agenda visant à nous dépouiller des piliers fondamentaux qui forment notre croyance et nos convictions.

Khilafah.com

L’équipe de La Pensée Islamique.

Partager:

Leave a reply